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PrÉSentation

  • : CAPMA
  • : COLLECTIF POUR L'AUTONOMIE DU PEUPLE MAPUCHE ( CAPMA ) * Le CAPMA est un collectif autonome qui s'oppose radicalement à l'impérialisme, au colonialisme, au capitalisme et condamne toute forme d'exploitation, de discrimination et de domination.
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 18:22
Ccomunicado Publico
Eduardo Oses Moreno

Yo, Eduardo Osses Moreno, 25 años, prisionero político en apoyo a la causa Mapuche, actualmente recluido en la cárcel de la ciudad de Angol, región de la Araucanía, Chile, acusado de Atentado Incendiario, quiero denunciar ante la Opinión pública local, nacional e Internacional, el burdo montaje del cual estoy siendo objeto.

1.- El día lunes 14 de diciembre de 2009, en una audiencia de revisión de medida cautelar realizada en el Tribunal de Garantía de la Ciudad de Collipulli, y en vista a todos los antecedentes que demuestran mi absoluta inocencia recupere mi libertad, después de permanecer 3 meses en prisión Preventiva, acusado de atentar contra dos camiones en el mes de Septiembre del presente año en la ruta 5 sur.

2.- Posteriormente y continuando con la práctica de persecución política judicial y ensañamiento hacia todos los luchadores sociales, el fiscal del Ministerio Publico Miguel Ángel Velásquez, apeló ante la Corte de Apelación de Temuco la resolución de Libertad del Tribunal de Collipulli, la cual fue revocada dictándose inmediatamente una orden de detención la que fue llevada a cabo por Carabineros de Fuerzas Especiales, quienes irrumpieron violentamente en mi domicilio a eso de las 18 hora del día viernes 18 del presente mes donde fui detenido, ingresando nuevamente a la cárcel de Angol alcanzando estar libre solo por 4 días.

3.- Asumo con dignidad y la frente en alto la Prisión Política, teniendo en cuenta que soy una persona absolutamente inocente de todos los cargo por el cual estoy procesado, amigo y simpatizante de la hermosa y justa lucha del Pueblo Mapuche, pueblo que históricamente ha tenido que soportar las mas grandes atrocidades cometida por la Corona Española y posteriormente por el Estado Chileno, por esta razón digo que no se me persigue por cometer este hecho si no mas bien por la idea y pensamiento.

Por lo tanto señalo y denuncio que estoy siendo víctima de un burdo montaje, esto porque el día de los hecho yo me encontraba en un lugar distinto a donde se produjeron los incidentes, compartiendo con otros amigo en un bar en la ciudad de Ercilla, regresando a mi hogar alrededor de las 4 de la madrugada, después de unos 10 minutos, un fuerte contingente policial rodeo mi domicilio y bajo mentiras fui sacado de mi hogar y conducido a la comisaría de Ercilla que se encuentra distante a unos 100 metros de mi casa, y sin saber que estaba ocurriendo preguntaba a los carabinero, pero ellos respondían a que solo se trata de un control de identidad, pasados unos minutos y estando en dicha comisaría de pronto llego un carabinero con 3 pañoletas de propiedad de mi pareja, una parca, dos panfleto de una actividad cultural realizado en la ciudad de Santiago semanas antes, dos pinturas en genero, pertenencias que los carabineros mencionaron que eran suficiente para involucrarme en este hecho.

Después de una hora y estando yo en calidad de detenido, se produjo otro allanamiento a mi domicilio esta vez para sacar unas herramientas como alicates de propiedad de mi padre, salieron al patio y con la herramienta cortaron alambres a los alrededores y las fotografiaron. Según consta en la carpeta de investigación y declaraciones de carabineros por este lugar habría ingresado a mi casa corriendo para esconderme, con todas estas pertenencias y supuestas diligencia realizadas el fiscal pretende demostrar la supuesta participación en estos hecho.
4.- Como se puede apreciar estamos ante un nuevo montaje judicial, preparado por las policías chilenas, con el objetivo de atribuir culpabilidad a cualquier luchador social, demostrando ante la opinión pública resultados eficaces y agilidad en sus investigaciones y así demostrar que ellos están cumpliendo con su labor de dar resultado en sus investigaciones y seguridad Nacional. La Justicia que se practica en la Novena región y especialmente al tema del conflicto Mapuche, el ministerio Publico no busca a los verdaderos responsables, más bien busca a un responsable para cada hecho, razón por la cual Rechazo categóricamente este nuevo encarcelamiento, por que soy completamente inocente de todos lo que se me imputa.

Finalmente hago un amplio llamado a todas las agrupaciones de Derechos Humanos, colectivos, hogares estudiantiles, estudiantes, organizaciones sociales, organizaciones y comunidades mapuche a denunciar los montajes que elabora el Estados Chilenos, para buscar condenar a muchos luchadores sociales que solo buscamos un mundo más justo y donde se respeten los derechos humanos y podamos vivir dignamente.

LIBERTAD A TODOS LO PRISIONEROS POLITICO
MAPUCHE Y NO MAPUCHE

BASTA DE ATROPELLOS

Eduardo Oses Moreno
Prisionero Político
Cárcel de Angol

21 de diciembre de 2009
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 18:56
Vers la reconstruction de la nation Mapuche
Par Raul Zibechi *
International Relation Centers . Belgique, le 14 Novembre 2009.

Source : http://www.elcorreo.eu.org/article.php3?id_article=4527

Fatiguées, d'attendre le lent transfert des terres de l'État et la reconnaissance toujours problématique de leurs droits, des dizaines de communautés mapuches ont entamé un processus de mobilisations auquel l'État du Chili répond par une extrême dureté.

Des milliers de Mapuches sont arrivés le 22 octobre à midi devant l'Intendance Régionale à Temuco (capitale de l'Araucanía, 700 kilomètres au sud de Santiago) pour manifester contre la violence des policiers qui tirent des chevrotines contre des enfants. « Après être arrivés au centre de la ville, un groupe d'enfants mapuche des communautés d'Ercilla a ouvert un sac qui contenait les restes de plus de 200 bombes lacrymogènes, des cartouches et des douilles de balles de la police, selon le journal Azkintuwe » [1]

La manifestation, convoquée par l'Alliance Territoriale Mapuche, avait comme objet de démentir les autorités qui ont affirmé qu'il n'y avait pas de cas d'enfants blessés par l'intervention des policiers dans la zone. Le lonko (autorité Mapuche) Juan Catrillanca, a signalé que lors d'un acte violent, sept enfants de l'école ont été blessés par de la chevrotine et c'est pourquoi ils étaient en tête de cette marche, surveillée par un contingent important de policiers.

« Nous n'avons pas peur de l'État chilien et de sa violence, notre chemin avance vers la libération nationale mapuche. Nous savons que nous continuerons à résister dans nos communautés », a déclaré à la foule le werken (conseiller) de l'Alliance, Mijael Carbone.

« Nous sommes tous ici, voilà les enfants blessés, tout le monde peut les voir, voilà mon fils Pablo avec un œil en moins, voilà les mères des bébés qui ont reçu des gaz lacrymogènes il y a une semaine à Temucuicui, voilà Carlos Curinao, frappé cruellement par la police le même jour, tous sans soins médicaux suffisants. Nous sommes venus exiger pacifiquement du respect encore une fois", a déclaré Catrillanca [2]

Bien que les autorités le nient, tant l'église catholique et que des organismes internationaux ont confirmé qu'il y a eu des enfants blessés par des plombs de chevrotine. Gary Stahl, représentant de l'UNICEF au Chili a été très clair : "Pour qu'il n'y ait pas une autre génération de Chiliens marquée par la violence, nous devons savoir ce qui s'est passé et chercher une solution pour que cela ne recommence pas à l'avenir" [3]. Le 5 octobre, un enfant de 14 ans de la communauté Rofué, a fait l'objet de coup de feu, détenu, emmené dans un hélicoptère, frappé, attaché et menacé par les policiers de le jeter au sol s'il ne donnait pas les noms des personnes qui à ce moment là avaient participé à la reprise des terres de Santa Lucia [4]

Des organismes de droits de l'homme ont constaté des dizaines de cas, durant les deux dernières années, dans lesquels des mineurs ont été l'objet de coup de feu avec de la chevrotine et frappés par le corps des carabiniers, de la police militarisée chilienne. « Jusqu'à présent nous n'avons vu aucune enquête impartiale pour savoir ce qui s'est passé », a ajouté Stahl après avoir exigé du gouvernement de Michelle Bachelet, au nom de l'Unicef, de prendre des mesures pour assurer la protection des enfants Mapuches [5]. L'indignation a dépassé les barrières ethniques cette semaine, quand le Ministère de l'Intérieur a accusé les parents Mapuches d'utiliser leurs enfants comme « bouclier » dans les opérations de récupération des terres, ce qui a provoqué une vague d'indignation qui a parcouru le pays du nord au sud.

Terre et pauvreté dans l'Araucanie

La pauvreté au Chili touche 22,7 % de la population, mais au sein des indigènes elle atteint 35,6 %. Les familles indigènes reçoivent presque la moitié des revenus des familles non indigènes. La scolarisation des non indigènes est de 2,2 ans inférieure la moyenne nationale qui est de 9,5 ans et seulement 3 % de la population rurale mapuche de 15 ans a une éducation post-secondaire. Seuls 41 % des logements indigènes ont un égout et 65 % l'électricité. La mortalité infantile dans plusieurs municipalités indigènes dépasse de 50 % de la moyenne nationale [6]

L'indice de développement humain de la population Mapuche est inférieur à celui de la population non indigène (0,642 contre 0,736). Le plus bas du pays se trouve dans les zones rurales de l'Araucanie ( territoire Mapuche au sud du Bio Bio), avec 0,549, mais celui de la femme Mapuche en zone rurale est encore plus bas, avec 0,513. En plus de pauvres, ils sont discriminés, d'une manière « presque totale dans les médias, en particulier à la télévision » [7]. Les Mapuches n'ont pas de représentation au Parlement.

Cependant, l'État est confronté à une politique active en faveur des peuples indigènes et du peuple Mapuche en particulier. La Corporation Nationale de Développement Indigène (CONADI) à travers son Fonds des Terres et Eaux Indigènes, a cédé dès 1994, environ 200.000 hectares aux Mapuches dont ont bénéficié plus de 10.000 familles. Le chiffre est insuffisant puisqu'on estime qu'encore 200.000 hectares de plus seraient nécessaires. De plus, plusieurs se somment de forme individuelle et non commune, le processus est très lent, et laisse dehors beaucoup de communautés et les programmes d'appui [8] n'existent pas.

Au sein des Mapuches, des plaintes s'élèvent parce qu'aucun des programmes officiels n'est élaboré avec les communautés. Un bilan des politiques de l'Etat, a permis en 2003 à l'envoyé spécial des Nations Unies pour les Droits Indigènes, Rodolfo Stavenhagen, de conclure que « bien que des avances importantes pendant les dix dernières années se soient produites, ceux-ci continuent de vivre une situation de marginalisation et de négation qui les maintient significativement écartés du reste de pays » [9]

La situation se trouve aggravée par l'impressionnante expansion forestière que vit le sud du Chili depuis trente ans. En 1960 chaque famille Mapuche avait en moyenne 9,2 hectares bien que l'État soutenait qu'ils avaient besoin de 50 hectares pour vivre dignement. Entre 1979 et 1986, 5,3 hectares correspondaient à chaque famille, surface qui est actuellement réduite à seulement 3 hectares de terre par famille. Sous la dictature les Mapuches ont perdu 200.000 des 300.000 hectares qu'ils conservaient encore. L'avance des entreprises forestières et hydro-électriques sur leurs terres, provoquent une augmentation exponentielle de la pauvreté et de l'émigration.

Il y a actuellement deux millions d'hectares de monoculture forestière dans l'Araucanie entre les mains de trois grandes entreprises. L'ensemble des terres mapuches n'atteignent pas 500.000 hectares, où vivent environ 250.000 copropriétaires dans environ deux mille réserves qui sont des îlots dans une mer de pins et d'eucalyptus. « 70 % des organismes territoriaux mapuches sont affectés directement par l'impact sur l'environnement produit par la pénétration des entreprises forestières » qui modifient l'écosystème, puisque « les forêts artificielles sèchent leurs estuaires et puits les isolent géographiquement et contaminent le sol », selon le chercheur Juan Calbucura [10].

Les enfants au centre du conflit

Dans ce scénario, se développe une lutte constante des communautés pour récupérer les terres ancestrales qui leur ont appartenu jusqu'à il y à peine vingt ou trente ans. Cette lutte se heurte avec les grandes entreprises forestières et avec l'État chilien qui les appuie. Le résultat est une militarisation croissante des communautés les plus actives. Cette année a été marquée par une croissance importante de l'activisme mapuche.

En juillet, une centaine de délégués des communautés ont remis une lettre à la présidente Bachelet qui a été interprétée comme le commencement d'un vaste processus de récupération des terres. En août, le dirigeant Mapuche Jaime Facundo Mendoza a été tué tandis que le Groupe d'Opérations Spéciales évacuait une propriété que des dizaines de familles avaient prise dans la zone d'Ercilla. Les obsèques ont été impressionnantes : elles ont duré quatre jours et sont arrivés des milliers de « membres de communautés » de toute l'Araucanie, spécialement des communautés de l' Alliance Territoriale Mapuche, récemment créée, la nouvelle organisation regroupe entre 60 et 120 communautés.

Mais sont aussi arrivés d'autres groupes, comme le Conseil de Toutes les Terres, qui a joué un rôle important dans la décennie de 1990, et la Coordination plus radicale Arauco Malleco, créé en 1998, qui a récemment déclaré la guerre à l'État du Chili. Mais, surtout, étaient aussi présentes des dizaines d'associations culturelles, d'autorités traditionnelles, des foyers d'étudiants d'université et le Parti Nationaliste Mapuche Wallmapuwen.

Le 12 octobre ont manifesté à Santiago plusieurs dizaines de milliers de personnes convoquées par Meli Wixan Mapu, organisation mapuche urbaine, à laquelle s'est joint un vaste spectre de groupes indigènes et sociaux, dans la plus grande manifestation des dernières années dans le pays. Signe des temps et du prestige de la lutte Mapuche, était présent la Garra Blanca, les fans du Colo Colo [Club chilien de Football] agitant leurs drapeaux dans l'Alameda, à côté des drapeaux mapuches et des pancartes dénonçant le conflit et les festivités officielles du bicentenaire de l'indépendance [11]

C'est l'une des caractéristiques les plus marquantes de l'épisode actuel du conflit mapuche : la participation croissante de winkas (blancs), en solidarité devant la répression étatique qui utilise des méthodes et des lois datant de Pinochet, comme la Loi Antiterroriste. Au Chili il y a un débat pour savoir s'il convient d'appliquer cette législation à des actions violentes contre des biens (comme des camions, des plantations forestières, etc.) mais qui ne portent pas atteintes aux personnes.

Presque une demi-centaine de prisonniers mapuches peuplent les prisons, parce que l'État répond aux occupations de terres par des représailles massives contre des communautés entières. Quelques enfants ont été frappés en même temps que leurs mères le 16 de ce mois [novembre 2009], comme cela arrive chaque fois que les policiers entrent dans des communautés de la commune d'Ercilla et tirent sans discrimination. Ce jour là ils sont arrivés à l'école de Temucuicui et ont commencé à lancer des projectiles, faisant douze blessés et 30 personnes asphyxiées, la majorité des enfants [12]

Accord 169 : un pas avant ?

En septembre est entré en vigueur l'accord 169 de l'OIT qui reconnaît les droits collectifs des peuples indigènes. Le Chili a été le dernier pays de l'Amérique du Sud ,parmi ceux où vivent des indigènes, à approuver cette législation, avec 20 ans de retard. On remarque que les gouvernements de la Concertation Démocratique ont toujours été réticents à adopter une législation qui a été déjà approuvée en 1991 en Bolivie et en Colombie, bien qu'ils aient eu à cette époque des gouvernements conservateurs.

Bartolomé Clavero, juriste et historien espagnol membre du Forum Permanent des Nations Unies pour les Questions Indigènes, soutient dans un article récent que le même jour où est entré en vigueur l'Accord 169, « le gouvernement publie, sans consultation ni consentement de la part des indigènes, le Règlement qui règle la consultation et la participation des peuples indigènes. Il le fait précisément, à la vue de son contenu, pour se réserver des mécanismes de contrôle de consultations futures » [13]

Clavero assure que l'actuel rapporteur Spécial des Nations Unies, James Anaya, a maintenu un dialogue étendu avec le gouvernement en remarquant que le règlement de l'Accord 169 devait être élaboré en consultation avec les peuples indigènes. Et voilà qu'il ajoute : « la question du Règlement de l'Accord n'est pas la première preuve de la mauvaise foi dont le Gouvernement du Chili, fait impassiblement preuve dans ses relations avec les mécanismes internationaux de droits de l'homme d'autant plus quand il s'agit de l'intérêt des peuples indigènes ».

Selon lui, le gouvernement cherche « une réforme constitutionnelle pour reconnaître les peuples indigènes sans la reconnaissance de leurs droits ». C'est pourquoi il parle « de mauvaise foi », puisqu'il reconnaît quelquechose formellement pour le nier par la voie des faits. Et de conclure : « La mauvaise foi joue en effet sur deux bandes, contre les peuples indigènes et face aux institutions internationales des droits de l'homme ». Dans son rapport postérieur à sa visite au Chili, le Rapporteur Spécial James Anaya trouve « un niveau significatif de méfiance, de mécontentement et jusqu'au rejet des plans, des programmes et politiques du Gouvernement de la part des peuples indigènes » qu'il attribue aux ineptes politiques officielles [ [14]

Si tel est le langage qu'utilisent de juristes internationaux prestigieux, on peut imaginer ce que ressentent les activistes mapuches, quand ils constatent que l'on prétend reconnaître les apports des peuples originaires dans la création de la nation chilienne, mais qu'on refuse que ces peuples soient sujets de pleins droits. « La vague répressive », remarque le site Mapuexpress.net, est un rideau pour cacher ce qu'ils appelent « un coup d'État constitutionnel contre les peuples indigènes et leurs droits » [15]

Une nouvelle génération

Dans ce nouveau cycle de luttes, une nouvelle génération commence à émerger qui, comme le signale le quotidien La Segunda, « s'arme de diplômes universitaires pour défendre la cause indigène » [16]. Dans la seule ville méridionale de Temuco il y a quatre foyers autogérés avec 220 étudiants. Ils suivent de préférence des cursus d'anthropologie, droit et journalisme, pendant leurs cours ils redécouvrent l'histoire Mapuche, et notamment que la soi-disant « Pacification de l'Araucanie », faite par la République à la fin du XIXe siècle, n'a pas été autre chose qu'une guerre de l'extermination contre leur peuple.

De la main de cette génération de nouveaux sujets et concepts apparaissent : la lutte pour récupérer la terre est pour reconstruire le territoire Mapuche, soit la « Nation » ; ils défendent l'autonomie, tant vis à vis des partis politiques, qu'à l' échelle plus large de l'État chilien ; ils font le pari non seulement de maintenir la culture et l'identité vivante, mais de se reconstruire comme peuple en utilisant des outils comme le droit ancestral. C'est une génération urbaine, et bien que le mouvement continue d'avoir une forte composante rurale, les organisations citadines grandissent et se lient avec d'autres mouvements sociaux.

Ils ont construit un vaste réseau de médias numériques, radiophoniques et de presse, et avec certains mapuches à l'extérieur, et ont tissé des alliances avec des organisations de la société civile comme l'ONG l'Observatoire Citadin et plusieurs autres. Leurs demandes sont de plus en plus politiques et ils les formulent dans un langage nouveau : « Restituer la territorialité et l'autonomie des peuples indigènes du Chili, démilitarisation du territoire, retrait des multinationales, respect des droits de l'homme du peuple Mapuche" [17]

Ils montrent une authentique dévotion pour les études historiques, comme cela arrive souvent avec tous les peuples qui récupèrent leur dignité. Le lonko Juan Catrillanca, de la communauté emblématique de Temucuicui de Ercilla, et dirigeant de l'Alliance Territoriale Mapuche, a assuré que son organisation continuera d'occuper des propriétés privées pour que le gouvernement continue à leur transférer des terres. L'Alliance invoque le Traité de Tapihue, signé entre l'État chilien et le peuple Mapuche en 1825, pour respecter la frontière existante à cette époque et permettre le passage et le commerce entre les habitants du Chili et Wallmapu (Pays Mapuche).

Ils soutiennent que ce traité a été violé en 1881 quand le Chili a militairement envahi l'Araucanie. « Nous voulons récupérer six millions d'hectares. Tandis que, nous continuerons avec les récupérations et nous nous défendrons seulement avec nos wiños (canne en bois) et boleadoras », a dit Catrillanca en août, pendant la présentation de l'Alliance [18]. Comme le signale l'historien Víctor Toledo Llancaqueo, on passe des « terres en conflit » à des « territoires en conflit ». [19]

* Raúl Zibechi est analyste international de l'hebdomadaire Brecha de Montevideo, enseignant et chercheur sur les mouvements sociaux à la Multiversidad Franciscana de l'Amérique Latine, et conseiller de plusieurs groupes sociaux.

Traduction de l'espagnol pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi.

Notes :

[1] Azkintuwe, le 22 octobre 2009.

[2] Idem.

[3] Journal La Nacion, Santiago, le 26 octobre 2009.

[4] Observatorio Ciudadano, " Faits de violence imputables à des policiers du Chili qui ont affecté des enfants mapuche dans la région de l'Araucanía (2007-2009)", Temuco, un octobre 2009.

[5] Journal La Nacion, 26 octobre.

[6] Jorge Calbucura et Fabien Le Bonniec, "Territoire et territorialité dans un contexte post-colonial", Ñuke Mapuföralget Working Papers No. 30, le Chili, 2009.

[7] Idem.

[8] Idem. , p. 20.

[9] Cité par Jorge Calbucura, p.23.

[10] Idem, p. 117.

[11] le quotidien La Nation, le 13 octobre 2009.

[12] Observatoire Ciudadano, ob. cit.

Cette action a valu au gouvernement une condamnation de la Fédération Internationale des Droits de l'homme, qui s'ajoute aux recommandations du Comité Contre la Torture des Nations Unies, émises en mai dernier, pour que les forces de sécurité cessent leur mauvais traitement du peuple Mapuche [[Mapuexpress, le 24 octobre 2009.

[13] Bartolomé Clavero, ob. cit.

[14] James Anaya, ob. cit.

[15] Mapuexpresss, le 3 novembre 2009.

[16] La Seconde, le 1 septembre 2009 dans www.lasegunda.com

[17] Convergencia de las Culturas, Santiago, le 23 octobre 2009.

[18] Azkintuwe, le 15 août 2009.

[19] Víctor Toledo Llancaqueo, ob. cit. p. 103. La terre est un espace physique pour produire. Le territoire est un espace intégral (physique, culturel, religieux, symbolique). Toledo le définit comme "une continuité spatiale, un territoire avec ses eaux, ses espèces et ses sols cultivables, comme aussi son droit de partager les décisions qui touchent ce territoire. Un territoire imaginé qui se superpose à l'espace réel des plantations et à l'espace dessiné des limites administratives, et qui constitue l'identité à reconstruire".

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 08:07

La militarización del Wallmapu (Por Pablo Jofré Leal)


Adital -

http://www.adital.com.br/site/noticia.asp?lang=ES&cod=44035


Wallmapu (país Mapuche) es el nombre con que se conoce a una amplia franja de territorio, en el sur de Chile donde el pueblo mapuche se encuentra afincado mayoritariamente y considerado como propio y diferente al estado chileno. Es allí donde se ha desencadenado un conflicto que involucra a comuneros mapuches, dueños de grandes predios agrícolas y el gobierno a través de sus enviados y Fuerzas Policiales.


Para WallPuwen (Partido del Wallmapu) las acciones de represión llevadas a cabo contra comunidades mapuches consideradas "rebeldes", y que se consideran agrupadas en la denominada Coordinadora Arauco-Malleco "son parte de una estrategia de intimidación, de paralizar a los mapuches mediante el terror y el miedo, frente a las movilizaciones por la recuperación de tierras. En los últimos cuatro años se han realizado cientos de allanamientos y algunas comunidades, como Temukuykuy, han sido víctimas de un estado de sitio permanente. El método es el ataque con tropas de choque, que equipadas con armas de guerra irrumpen brutalmente y en medio de insultos racistas golpean a las personas y destruyen sus casas. Se trata de operaciones punitivas colectivas, que se inscriben en una estrategia de intimidación dirigida contra todo el pueblo mapuche"


Para la oposición, las medidas represivas del gobierno, son aún insuficientes, pues según la derecha se mantiene el constante atropello al derecho privado de agricultores y camioneros, que han sufrido asaltos y quema de tierras y vehículos, bajo el argumento mapuche de la recuperación de tierras. El senador RN, Alberto Espina asignó plena responsabilidad al gobierno en lo que sucede en wallmapu "las comunidades mapuches son gente honesta, honrada, de esfuerzo que reivindica sus derechos y repudia la violencia. Al mismo tiempo el 56% de ellas viven en la extrema pobreza por el fracaso de las políticas públicas". Para el Senador UDI, Hernán Larraín "los conflictos de orden público en una parte de la Araucanía, promovidos por grupos minoritarios, son reales y se han venido incrementado en el tiempo, así como la participación de extranjeros y con la escasa solución por parte de la Concertación"


En el oficialismo también existe una visión crítica sobre lo que sucede en la zona. El Senador Roberto Muñoz Barra señaló que "sostener que no rige el Estado de Derecho crea una situación compleja que perjudica a la Región porque nadie va a atreverse a hacer algún tipo de inversión". Recordó que en la zona existen más de 1800 comunidades y las que generan conflictos no superan las 30, entre la VIII y IX Regiones. Por ello, propuso perfeccionar las políticas de entrega de tierras. En tanto, el Senador Carlos Ominami aseveró que "existen diagnósticos diferentes sobre la situación que se vive en La Araucanía", pero el problema de fondo tiene que ver "con demandas ancestrales que no han sido resueltas y una condición de pobreza", por lo tanto, pidió no centrar su atención en algunos incidentes y en la represión.


La atención sobre el tema de la violencia volvió al centro noticioso, tras la acusación del Subsecretario de Interior Patricio Rosende y Carabineros respecto a que comuneros mapuches estarían utilizando a niños como escudos Humanos. Esta afirmación atizó los fuegos y tuvo la inmediata respuesta de agrupaciones defensoras de derechos Humanos, quienes calificaron dicha acusación como "demencial". Para Alvaro Ramis, Presidente de la Asociación Chilena de ONGs Acción "El proceso que se está viviendo es el de palestinización de la araucania. El subsecretario Rosende ha tratado de exculparse de las denuncias de abuso policial contra niños y mujeres mapuche usando el mismo argumento que ha esgrimido el ejercito israelí para justificar sus ataques a la población civil palestina en Gaza".


Las denuncias de violencia policial contra niños mapuches llevaron al representante del Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia (UNICEF) en Chile, Gary Stahl, a reunirse con ministros del gobierno, para manifestarles la grave preocupación de esta institución. "Hacemos un llamado a parar la violencia que involucra a los niños, de cualquier lado que venga", declaró Stahl. La acción UNICEF se originó tras la visita de una delegación de mapuches a la sede de esta organización en Santiago, para denunciar los atropellos que aseguran son cometidos por la policía chilena contra niños, niñas y adolescentes en los allanamientos a comunidades sospechosas de haber participado en delitos investigados por la justicia. Para el abogado José Alwyn Codirector del Observatorio Ciudadano lo que hay detrás de las denuncias del Rosende y de Carabineros "es una estrategia de esconder la responsabilidad de los agentes policiales del Estado en la violación de Derechos Humanos, en niños y niñas mapuche. Lo que se pretende escudar con ellas es la impunidad administrativa en que el alto mando de Carabineros, así como las autoridades gubernamentales, han dejado los delitos cometidos por los funcionarios policiales en estos casos".


El gobierno, en una estrategia de abrirse al diálogo con grupos mapuches considerados menos radicales, recibió en La Moneda a comuneros mapuches quienes entregaron a la Mandataria un informe denominado "Plan Araucanía". El objetivo de esta propuesta, es dar una solución al conflicto por la demanda de tierras a través de la concreción de 6 ejes considerados relevantes para la zona, entre ellos la educación multicultural y la creación de una agencia de desarrollo con identidad, integrada por representantes de todos los sectores sociales de la región. El ministro secretario general de la Presidencia y coordinador de Asuntos Indígenas, José Antonio Viera-Gallo, sostuvo que la propuesta entregada a Bachelet está "en plena sintonía con el documento Re-conocer", que contiene la política indígena del actual Gobierno.


Sin negar las complejidades que el conflicto en la Araucanía tiene para el conjunto de la sociedad y los intereses políticos y económicos que la circundan, se han dado una serie de situaciones de violencia imputables a uno y otro bando - con la clara convicción de las diferencias abismales entre una represión ejercida por los órganos del estado y grupos de comuneros más radicales pero de los cuales no podríamos sostener que signifiquen un peligro armado para el Estado chileno. Con todo, afirman juristas y defensores de los derechos humanos, este Estado no puede excusar su rol de garante del bien común y de los derechos de las personas y ese es el gran desafío en la Araucanía o en el Wallmapu, según sea la referencia étnica con que se opine; más allá sin son 30, 40 o cien las comunidades indígenas que se oponen a la política de tierras y la presencia del Estado chileno con sus fuerzas legales y policiales.


* Corresponsal de Adital en Chile

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 07:50
LISTADO PRESOS POLÍTICOS MAPUCHE, EN EL MARCO DE LA LUCHA MAPUCHE


Actualización DICIEMBRE 2009

AGRUPACIÓN MAPUCHE KILAPAN

Desde que explotaron nuevamente los conflictos reivindicativos de tierras a mediados de los noventa, nuestro pueblo, en proceso de liberación, viene sufriendo una clara persecución política. Ello se ha traducido en claros abusos, con irrupción policial en reiteradas oportunidades sobre las comunidades “sospechosas” de apoyar “actividades ilegales” o de dar refugio a quienes participarían en ellas.


Mas la persecución y encarcelamiento de nuestra gente que convive en la conflictividad, especialmente los longko, werken u dirigentes de las comunidades. Incluso hasta las redes de apoyo que están en las ciudades haciendo un trabajo de contra información, están siendo afectadas por la represión del Estado chileno.

Hay argumentos políticos, históricos y de cosmovisión que sustentan nuestra propia ideología, es decir, nuestro pensamiento. Por lo tanto, la estrategia de desinformación que ha jugado el Estado chileno, no queda más que tratarla con información desde nuestra visión y de esa forma, combatir la dictadura ideológica impuesta.

Los tribunales han empleados todas las herramientas necesarias para mantener a nuestra gente encarcelada; la aplicación de la ley antiterrorista, la aplicación de la ley de seguridad interior del Estado, justicia militar, detenciones arbitrarias, tiempos de investigación irregulares, montajes judiciales como policiales y torturas, entre otras medidas.

La Ley Antiterrorista construida en 1984, es un legado de la dictadura que es aplicado hoy en los Mapuche y no Mapuche. Esta ley que tuvo como objetivo combatir al MIR, FPMR y Mapu-Lautaro, siendo analizada como la ley más dura de la legislación chilena. Sus disposiciones se han endurecido bajo la “democracia”, para salva guardar los intereses de la elite económica y política de Chile. Es necesario acotar, que la ley por Conductas Terroristas se modificó en 1994, agregando nuevos argumentos de represión jurídica (política) y en el año 2000 tuvo una re-modificación a raíz de la conflictividad Mapuche y en específico por la desarrollada por la Coordinadora de Comunidades en Conflicto Arauco-Malleco.

La cárcel busca quebrantar la moral, la convicción y los ideales de nuestra gente, pretendiendo desvirtuar la justa lucha y atemorizar al resto de nuestro pueblo. Sin embargo, tal como ocurrió durante la Operación Paciencia, los mecanismos represivos no son efectivos para detener la lucha centenaria, tal como sucedió antes, nuestros pu Lonco, pu Machi, pu Werken, pu Weichafe y comuneros, lograrán sortear la represión. Sabemos que esta se ha abierto y estamos en una nueva fase de ella misma, tocando al oxígeno de nuestras comunidades en conflicto como son las redes de apoyo apostadas en distintos rincones de Wallmapu. Pese a ello, no podrán silenciar la voz que permite dar a conocer al mundo los allanamientos, persecuciones políticas y lo más importante: el pensamiento Mapuche que se renueva cada día en nuestro territorio ancestral.

Listado de los Presos Políticos Mapuche en las prisiones del Estado de Chile

Actualización DICIEMBRE 2009, datos obtenidos de Gendarmeria y de organizaciones mapuche y no mapuches.

C. P. COMPLEJO PENITENCIARIO DE CONCEPCION EL MANZANO

(Camino Concepción a Penco S/N, Lote B1, El Manzano)

1 * Ramón Llanquileo Pilquimán ** Comunidad de Puerto Choque, Tirúa.

2 * José Huenuche Reiman** Comunidad de Puerto Choque, Tirúa.

3 * Luís Menares Chanilao** Comunidad de Nalcahue – Chol-Chol.

4 * Jonathan Huillical.** Sector Lonquimay

5** Victor Llanquileo Pilquiman. Comunidad de Puerto Choque, Tirúa.

6.** Norberto Parra Leiva. Comunidad de Puerto Choque, Tirúa.

CAUSA: Robo con intimidación, asociación ilícita terrorista, maltrato de obra a carabineros, daños a propiedad fiscal y homicidio frustrado en contra del fiscal Elgueta.

SITUACIÓN: Prisión preventiva durante los 9 meses de investigación.

7. **César Parra Leiva. Comunidad de Puerto Choque, Tirúa.

CAUSA:

1. Robo con intimidación, asociación ilícita terrorista, maltrato de obra a carabineros, daños a propiedad fiscal y homicidio frustrado en contra del fiscal Elgueta.

2. Incendio terrorista campamento forestal en Ranquilhue, 10 de noviembre 2005

8 * Héctor Llaitul Carrillanca Sector San Ramon, Tirúa. **

CAUSAS

1. Robo con intimidación, asociación ilícita terrorista, maltrato de obra a carabineros, daños a propiedad fiscal y homicidio frustrado en contra del fiscal Elgueta. Prisión Preventiva por 9 meses.

2. Incendio terrorista campamento forestal en Ranquilhue, 10 de noviembre 2005

3. Incendio terrorista a propiedades de Ebensperger y Aguayo, hechos ocurridos el 12 de abril 2009.

* FORMALIZADOS POR JUSTICIA CIVIL Y JUSTICIA MILITAR

C.D.P. CENTRO DE DETENCIÓN PREVENTIVA DE LOS ÁNGELES

(Vicuña Mackenna Nº 530)

9. Roberto Manquepi Vita Comunidad de Butalelbun, Alto Bio Bio.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 5 años y un día, más el pago de una multa de 11 UTM, con beneficio salida fin de semana por medio. Participación en recuperación de tierras año 2003.

C.D.P. CENTRO DE DETENCIÓN PREVENTIVA DE LEBU

(Calle Pérez Nº 775)

10. ** Jorge Santi Leal

Comunidad Pascual Coña

CAUSA: Asociación ilícita terrorista e incendio terrorista, hechos ocurridos 8 y 9 de agosto 2009.

SITUACIÓN: Prisión preventiva durante los 8 meses de investigación.

11. ** Eduardo Painemal Peña. Comunidad Pascual Coña.

CAUSAS

1. Asociación ilícita terrorista e incendio terrorista, hechos ocurridos 8 y 9 de agosto 2009.

2. "Incendio terrorista" a una cabaña en Coihueco, Contulmo, 30 de mayo 2009

3. "Incendio terrorista" a propiedades de Ebensperger y Aguayo, hechos ocurridos el 12 de abril 2009.

12. Juan Parra Leiva.

13. Carlos Muñoz Huenuman

14. Juan Muñoz Huenuman

15. Segundo Ñehuei Ñehuei

Comunidad Puerto Choque, Tirúa.

CAUSA: Robo con intimidación, asociación ilícita terrorista, maltrato de obra a carabineros, daños a propiedad fiscal y homicidio frustrado en contra del fiscal Elgueta.

SITUACIÓN: Prisión preventiva durante los 9 meses de investigación.

C.D.P. CENTRO DE DETENCIÓN PREVENTIVA DE ANGOL

(Los Confines S/N)

16. Luís Millacheo Ñanco. Comunidad Newen Mapu José Millacheo de Chequenco, Ercilla.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de cinco años y un día por el incendio de un camión, ocurrido el 26 de abril de 2008 en Pidima, Ercilla.

17. ** José Millanao Millape

18. ** Víctor Queipul Millanao

19. ** Felipe Huenchullán Cayul

20. ** Camilo Tori Quiñinao

Comunidad Autónoma Temukuykuy

CAUSA: Asociación ilicita terrorista, homicidio frustrado terrorista, incendio y robo con intimidación, hechos ocurridos el 11 de octubre 2009.

SITUACIÓN: Prisión preventiva durante los 2 meses de investigación

21. ** José Queipul Huaiquil

Comunidad Autónoma Temukuykuy

CAUSAS

1. Asociación ilicita terrorista, homicidio frustrado terrorista, incendio y robo con intimidación, hechos ocurridos el 11 de octubre 2009.

2. Ataque a tres camiones y un bus en el Bypass de Temuco, hechos ocurridos el 29 de Julio .Prisión Preventiva de 7 meses.

C.E.T. CENTRO DE ESTUDIO Y TRABAJO ANGOL

(Pedro Aguirre Cerda Nº 62)

22. ** José Huenchunao Mariñan. Comunidad de El Malo, Lago Lleu Lleu, Tirúa.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 10 años y un día, con beneficio de libertad trimestral, por la supuesta participación en incendio terrorista del Fundo Poluco y Pidenco, hechos ocurridos el 20 de diciembre del 2001

23. ** Patricia Troncoso Robles. Solidaria con el Pueblo Mapuche SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 10 años y un día, con beneficio de reclusión nocturna y fin de semana libre, por la supuesta participación en incendio terrorista del Fundo Poluco y Pidenco, hechos ocurridos el 20 de diciembre del 2001

C.D.P. CENTRO DE DETENCIÓN PREVENTIVA DE COLLIPULLI

(Bilbao Nº 131)

24. Juan Bautista Millalen Milla. Comunidad Catrio Ñancul, Collipulli.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 5 años y un día, con beneficio de fin de semana libre, Acusado de robo e incendio en movilizaciones en la zona de Collipulli, año 2000.

C.E.T. CENTRO DE ESTUDIO Y TRABAJO DE VICTORIA

(Av. Arturo Prat Nº 210)

25. ** Juan Carlos Huenulao Lielmil. Comunidad de Tricauco, Victoria.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 10 años y un día, por la supuesta participación en incendio terrorista del Fundo Poluco y Pidenco, hechos ocurridos el 20 de diciembre del 2001

26. Carlos Cayupe Aillapan. Comunidad Domingo Trangol, Victoria

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 5 años y un día, más el pago de una multa de 11 UTM, por incendio de un camión en ruta cinco sur, sector Quino, Victoria el 26 de diciembre 2007.

C.C.P CENTRO DE CUMPLIMIENTO PENITENCIARIO DE TEMUCO

(Av. Balmaceda Nº 450)

27. ** Mauricio Waikilao Waikilao. Lof Yeupeko-Fillkun.

CAUSAS

1. Quema de maquinarias agrícolas y una cosecha en Lautaro 2005. 2. "Incendio Terrorista, Incendio simple, Homicido Frustrado y Amenazas terrorista" por atentado a propiedades de Eduardo Luchsinger el 16 de agosto 2008.

28. ** Sergio Catrilaf Marilef

29. ** Mario Catrilaf Marilef

30. ** Dario Catrilaf Marilef

31. **Jose Tralcal

32. ** Ignacio Tralcal

33. **Claudio Sanchez Lorca

34. **Daniel Canio Tralcal

35. **Pablo Canio Tralcal

36. ** Pedro Cheuke

Lof Yeupeko Fillkun

CAUSA: Ataque a tres camiones y un bus en el Bypass de Temuco hechos ocurridos el 29 de Julio 2009

SITUACIÓN: Prisión Preventiva durante los 7 meses de investigación.

37. ** Luís Tralcal Quidel. Lof Yeupeko Fillkun

CAUSAS 1. Incendio al Fundo las Praderas de Chol Chol 2006.

2. Ataque a tres camiones y un bus en el Bypass de Temuco, hechos ocurridos el 29 de Julio 2009 .Prisión Preventiva de 7 meses.

3. Amenazas terroristas contra Eduardo Luchsinger.

38. José Llanquileo Antileo. Comunidad Juana Millahual de Rucañanko, Lago Lleu Lleu, Contulmo.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 5 años y un día con beneficio de reclusión nocturna y fin de semana libre, por la supuesta participación en incendio simple del Fundo Poluco - Pidenco. (2001)

39. Antonio Cadin Huentelao. Comunidad Juan Paillalef, Cunco.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 5 años y un día, con beneficio de reclusión nocturna, por atentado contra la autoridad (desórdenes en tribunales)

40. Angel Reyes Cayupan

41. Elvis Millán Colicheu

Comunidad Mateo Ñirripil, Lof Muko

Causa: "Incendio, Homicidio Frustrado y Lesiones con carácter terrorista", además de "hurto e incendio simple" por ataque a Fundo San Leandro en Lautaro el 12 de enero 2009.

SITUACIÓN: Prisión Preventiva por 6 meses.

42. ** Marco Millanao Mariñan

Comunidad Pascual Coña.

1. Asociación ilícita terrorista e incendio terrorista, hechos ocurridos 8 y 9 de agosto 2009.

2. "Incendio terrorista" a una cabaña en Coihueco, Contulmo, 30 de mayo 2009

3. "Incendio terrorista" a propiedades de Ebensperger y Aguayo, hechos ocurridos el 12 de abril 2009.

4. Incendio terrorista campamento forestal en Ranquilhue, 10 de noviembre 2005

5. Ataque a tres camiones y un bus en el Bypass de Temuco, hechos ocurridos el 29 de Julio. Prisión Preventiva de 7 meses.

C.P.F. CENTRO PENITENCIARIO FEMENINO DE TEMUCO

(Callejón Carmine Nº 249)

43. Juana Calfunao Paillalef. Comunidad Juan Paillalef, Cunco.

SITUACIÓN: Cumpliendo condena de 4 años y medio de prisión, por atentado contra la autoridad (desórdenes en tribunales)

C.P. COMPLEJO PENITENCIARIO DE VALDIVIA

(Avda. Picarte nº 4100)

44. ** Andrés Gutiérrez Coña. Comunidad Cristóbal Relmul - Nueva Imperial

Causa: "Incendio, Homicidio Frustrado y Lesiones con carácter terrorista", además de "hurto e incendio simple" por ataque a Fundo San Leandro en Lautaro el 12 de enero 2009.

SITUACIÓN: Prisión Preventiva por los 11 meses de investigación, Módulo de Alta Seguridad.

45. ** Miguel Ángel Tapia Huenulef. Santiago Warria.

Causas: 1. Incendio, Homicidio Frustrado y Lesiones con carácter terrorista, además de hurto e incendio simple por ataque a Fundo San Leandro en Lautaro el 12 de enero 2009.

2. Tenencia Ilegal de Arma de Fuego, municiones y cartuchos; tenencia ilegal de sustancias para la confección de explosivos; tenencia ilegal de arma de guerra y artefactos prohibidos (granadas).

SITUACIÓN: Prisión Preventiva por los 11 meses de investigación, Módulo de Alta Seguridad.

CENTRO PRIVATIVO DE LIBERTAD DE CHOL CHOL

( Km. 1 camino a Chol Chol)

46. Cristian Cayupan Morales. Comunidad Mateo Ñirripil, Lof Muko

Causa: "Incendio, Homicidio Frustrado y Lesiones con carácter terrorista", además de "hurto e incendio simple" por ataque a Fundo San Leandro en Lautaro el 12 de enero 2009.

SITUACIÓN: Internación provisoria por 6 meses.

47. Leonardo Quijon

Causas

1. Porte ilegal de armas.

2. Daños y homicidio fustrado en contra de carabineros

3. Robo con intimidación

4. Ataque incendiario a camiones

SITUACIÓN: Internación provisoria por 4 meses.

CUMPLEN CONDENA CON MEDIDAS CAUTELARES

Luís Amable Catrimil Huenupe. Comunidad de Tricauco, Ercilla.

SITUACIÓN: Cumple condena de 4 años y un día, con libertad vigilada. Supuesta participación en incendio del fundo Poluco Pidenco. (2001)

** Florencio Jaime Marileo Saravia. ** Juan Patricio Marileo Saravia.

Comunidad Cacique José Guiñón, Ercilla.

SITUACIÓN: Cumple condena de 10 años y un día, reclusión nocturna en centro policial de Collipulli. `Supuesta participación en "Incendio Terrorista" del Fundo Poluco Pidenco. (2001)

Luisa Calfunao Paillalef. Comunidad Juan Paillalef, Cunco.

SITUACIÓN: Cumple condena de 3 años, con firma periódica. Atentado contra la autoridad (desórdenes en tribunales)

Andrés Lican Lican.

Juan Bernardo Lican Melinao

Comunidad Newen Mapu José Millacheo de Chequenco, Ercilla.

SITUACION: Cumplen condena de 4 años, libertad vigilada. Supuesta participación en incendio de un camión forestal el 26/04/08 en sector Pidima, Ercilla.

Alex Bahamondes Garrido. Osorno Warria.

Juan Medina Hernández. Concepción Warria.

Erick Von Jenstick Vergara. Osorno Warria.

SITUACION: Cumplen condena de 3 años y un día de libertad vigilada (más el pago de 2 UF mensuales por un año). Supuesta participacón en incendio de dos camiones en Ruta 5 Sur, sector Chamichaco, Ercilla el 05/01/08

PROCESADOS CON MEDIDAS CAUTELARES

* Longko Iván Llanquileo Antileo. Comunidad Juana Millahual de Rucañanko, Lago Lleu Lleu, Contulmo.

SITUACIÓN: Con medida cautelar de firma mensual en Fiscalía Militar de Concepción. Espera resolución de fiscalía militar, por supuesta tenencia de arma de guerra.

** Fénix Delgado Ahumada. Temuco Warria.

** Jonathan Vega Gajardo. Coronel Warria.

** Rodrigo Huechipan. Temuco Warria.

Causa: "Incendio Terrorista Frustrado", por un supuesto intento de ataque incendiario el 30/10/2008 en el ByPass de Temuco.

Situación: Medida cautelar de Arresto Domiciliario Total, durante los 8 meses de investigación.

Richard Ñehuei

Javier Navarro Jorquera.

Alcides Pilquiman Liencura.

Leonel Carilao Liencura.

Comunidad de Puerto Choque, Tirúa.

SITUACION: Libertad con medidas cautelares durante los 9 meses de investigación por la supuesta participación en la “emboscada al fiscal Elgueta”

** Juan Carlos Millanao Painemal

Comunidad Pascual Coña.

CAUSAS

1. Asociación ilícita terrorista e incendio terrorista, hechos ocurridos 8 y 9 de agosto 2009.

2. "Incendio terrorista" a una cabaña en Coihueco, Contulmo, 30 de mayo 2009

3. "Incendio terrorista" a propiedades de Ebensperger y Aguayo, hechos ocurridos el 12 de abril 2009.

4. Incendio terrorista campamento forestal en Ranquilhue, 10 de noviembre 2005

SITUACIÓN: Libertad con medidas cautelares.

11. ** Claudio Tranamil Ñanco

12. ** José Lepicheo Machacán

Comunidad Pascual Coña.

CAUSA: Asociación ilícita terrorista e incendio terrorista, hechos ocurridos 8 y 9 de agosto 2009.

SITUACIÓN: Libertad con medidas cautelares.

Jose Ñirripil Perez. Comunidad Mateo Ñirripil, Lof Muko

Causa: Supuesta participación en ataque a Fundo San Leandro en Lautaro el 12 de enero 2009.

SITUACIÓN: Arresto domiciliario.

** Mireya Figueroa Araneda Comunidad de Tricauco, Ercilla.

Causa: "Incendio Terrorista" del Fundo Poluco-Pidenco.

Situación: Absuelta por grave estado de salud debido a avanzado cáncer mamario, trasladada Hospital Barros Luco, Santiago

* PROCESADOS POR FISCALIA MILITAR

** LEY ANTITERRORISTA

PPMVARIOS-99164.jpg

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 07:42

Ante la detención del peñi Rodrigo Curipan werken de la comunidad de Ranquilco (Collipulli), nuestra Comunidad Mapuche Autónoma Temucuicui declara a las comunidades, organizaciones y a la opinión pública lo siguiente:

1.- Rechazamos la detención de nuestro peñi Rodrigo Curipan, quien fue detenido en los alrededores del fundo San Sebastian, lugar donde fue asesinado el weichafe Jaime Mendoza Collio.

2.- Esta injustificada detención, se produce por ordenes emanadas de las autoridades policiales, la cual tiene como único objetivo no permitir el libre desplazamiento del werken Curipan, al prohibirsele su acercamiento al fundo San Sebastian, esto por el único hecho de que el fue testigo presencial y clave del asesinato de Jaime Mendoza Collio.

3.- Su detención obedece una vez mas al permanente hostigamiento y amedrentamiento que sufren nuestros luchadores sociales, con el objeto de tenerlos encarcelados injustamente, llevándose posteriormente audiencias y juicios viciados dejándoseles posteriormente en libertad sin ninguna prueba que amerite las detenciones y los encarcelamientos.4.- llamamos a todas las comunidades, a las organizaciones y personas mapuche y no mapuche a denunciar las estrategias racistas ocupados por las policías y el Estado chileno que se utilizan para acallar nuestra digna lucha.

También quisiéramos denunciar al diario el Mercurio quien publica el día domingo 13 de diciembre un articulo que menciona a diferentes representas, dirigentes, werkenes y autoridades tradicionales, mencionándoseles como los principales caudillos del movimiento mapuche, hecho que solo pretende la persecución de nuestros peñi y luchadores sociales, justificándose con esto el amedrentamiento y posteriores detenciones y encarcelamientos.

Libertad a todos los presos políticos mapuche

Fin a la militarización del Wallmapu

Mariciweu.

Wallmapuche Temucuicui

Comunidad Autónoma Temucuicui, 17 de diciembre de 2009

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 07:26

el-malo.jpg

La comunidad Jose Maria Calbul del sector El Malo, con el apoyo de las comunidades ribereñas al lago Lleu lleu ha dado inicio el dia 10 de diciembre a un proceso de recuperacion de tierras en el sector de El Guairao.

Junto a las comunidades Juana Millahual de Rucañanco y a las comunidades de Lleu lleu, la comunidad de El Malo ha dado inicio a una demanda territorial inicial de 5000 Hectareas en la ribera norte del lago mapuche, actualmente usurpado por varias empresas forestales y particulares. La iniciativa tiene como objetivo la reconstrucción del territorio historico de dichas comunidades, en defensa del lago lleu lleu, eje central y unificante de la vida de los habitantes ribereños de este cuerpo de agua y para oponerse a los proyectos mineros que lo amenazan.

La comunidad de El malo se pone asi a la cabeza de un proceso de retoma de confianzas entre las diversa comunidades del sector que avanza hacia la conformacion de un referente de unidad de las comunidades del lleu lleu, que es observado con atención y admiración por otras comunidades a las que El Malo invita a unirse en la idea de reconstrucción nacional mapuche.


COMUNICADO PUBLICO

Las comunidades de la ribera del lago Lleu Lleu Jose Maria Calbul, sector El Malo, Juana Millahual sector Rucañanco, y comunidades del sector Lleu Lleu:

Dan a conocer su demanda territorial de 5000 hectareas que hoy se encuentran usurpadas por transnacionales forestales y proyectos mineros destinados a lucrar con el territorio mapuche.

Tambien hacemos un llamado a las demás comunidades a solidarizar y movilizarse por las demandas territoriales para proteger nuestros recursos naturales y patrimonio ancestral.

Como comunidades en conflicto repudiamos la represión, el encarcelamiento y asesinato de nuestros hermanos en nuestro Wallmapu.

Exigimos la libertad de todos los presos políticos Mapuche.

Comunidad Jose Maria Calbul
Comunidad Juana Millahual
Comunidades del sector Lleu Lleu

Wallmapu, diciembre 10, 2009.

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 07:23


Este viernes 18 en el tribunal de Cañete habrá audiencia de revisión de medidas cautelares para los comuneros de Pascual Coña sin tierra, Juan Carlos Millanao, Mauricio Millanao y Eduardo Painemil Peña. Ellos permanecen detenidos en la cárcel de Lebu desde el 14 de agosto, ya que junto a otros tres peñi del mismo sector de Lleu lleu son acusados de participar en la quema de una cabaña y un camión grúa en las cercanías de sus domicilios.

La farsa que sirvió de base para encarcelar a nuestros hermanos se ha ido cayendo a pedazos, sobre todo por que para imputarlos la fiscalía se ha servido de un solo testigo protegido, el cual a todas luces es falso, lo que ha permitido excarcelar a varios de los inicialmente imputados, hecho confirmado por los peritajes de la propia PDI.

Los peñi de la Comunidad Pascual Coña sin tierra, están encarcelados desde agosto sólo por vivir en las cercanías de donde sucedieron los hechos y hasta ahora no se le había revisado las medidas cautelares, a la cual tienen derecho desde octubre.

En el intertanto la fiscalía ha aprovechado para imputarles otros hechos, acusaciones la totalidad irrisorias y sin ningún sustento, pero que cumplen claramente el objetivo de permitir la configuración de la asociacion ilicita para otros hermanos hoy presos en la cárcel de Concepción.

Entre la falta de escrúpulos de la fiscalía y la desidia de las cúpulas y las defensas, los comuneros de Pascual Coña sin tierra parecieran ser una especie de "daño colateral" poco importante para los "defensores de los DDHH", quienes parecen más preocupados de los réditos mediáticos que de la suerte de "simples comuneros".

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 07:20



A nuestro Pueblo Mapuche, a la opinión publica nacional e internacional, Lof Muko señala:

1.- Rechazamos tajantemente el actuar represivo del Estado chileno hacia nuestra comunidad, frente a la detención de Ángel Reyes Cayupan (20), Cristian Cayupan Morales (18), Elvis Millan Colicheo (28) y José Antonio Ñirripil Perez (18).

2. Denunciamos, que en el caso de nuestro hermano Ángel Reyes Cayupan, éste fue detenido y luego TORTURADO a manos de la policía, quienes lo golpearon y amenazaron de cobrar venganza con su familia, señora e hijo, en otras palabras fue sometido a tortura psicológica. Luego de ello, con su cara deformada por los golpes, lo obligaron a firmar un papel que sólo en la audiencia supo que se trataba de la inculpación hacia otros hermanos.

3. Entendemos que dicha persecución es una parte más de la totalidad amedrentamiento que venimos sufriendo abiertamente desde el 11 de septiembre cuando nuestro Lof Muko fue brutalmente allanado, en conjunto con el intento de homicidio a uno de nuestros comuneros a manos de civiles. Se une lo anterior, con la persecución a las comunidades mapuche en conflicto que están dando una lucha más consecuente y digna por el territorio y la autonomía de nuestro Pueblo Nación Mapuche.

3. Recalcamos, que la detención de nuestros peñis no nos asustan y reafirmamos nuestros compromiso de continuar con nuestra lucha para recuperar nuestras tierras, ilegítimamente hoy en manos del winka terrateniente Pablo Herdener Truan, (Fundo Tres Luces). Queremos dejar en claro que seguiremos sin dar ni un paso atrás hasta reconquistar todas nuestras tierras.

4. Señalamos una vez más que nuestra comunidad va a seguir resistiendo y luchando con dignidad por la reconstrucción de nuestro Wallmapuche.

5. Por último, hacemos un llamado a todas las comunidades en conflicto a seguir resistiendo las persecuciones, y que sigan adelante con sus procesos de recuperación de tierras, y que no se dejen engañar ni manipular por las autoridades winka

¡Libertad a todos los presos políticos mapuche!
¡ Autonomía y territorio!
¡¡¡¡¡¡ weuwaiñ!!!!!
Desde Territorio Mapuche

Lof Muko-Lautaro

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 07:15



Una nueva arremetida judicial y represiva se prepara en contra de la comunidad Juan Ailla Varela del sector Kaillin, Collipulli. Siete comuneros son acusados de maltrato a carabineros el año 2003.

Este viernes 18 de diciembre se leerá la sentencia en contra 7 comuneros de la comunidad Juan Ailla Varela encontrándose entre ellos Jose Llanca Ailla werken de su comunidad, junto a Jorge Llanca Figueroa, Jose Llanca Figueroa, Victor Esparza Curinao, Alexis Palma Concha y Luis Llanca Ailla.

Recordemos que los comuneros fueron detenidos y acusados de agresión a carabineros el año 2003 en el proceso de recuperación del Fundo Ginebra. En aquella ocasión las fuerzas represivas torturaron a menores de la comunidad para poder encontrar a los comuneros y que estos también fueron torturados y agredidos por fuerzas represivas en cada una de sus detenciones.

Hoy a 6 años de este hecho, en donde las víctimas (carabineros) son realmente los victimarios, se leerá la sentencia en Collipulli por fiscalia militar.

Otro enjuiciamiento político contra werken

No conforme con esto, el lunes 21 de diciembre se inicia un juicio en Collipulli en contra el werken de la comunidad, Jose Llanca Ailla, por supuesta amenaza en contra de trabajadores del fundo Curaco, predio demandado por la comunidad.

Todo esto se da justo en instantes que la Comunidad Juan Ailla Varela ha iniciado un proceso de demanda territorial y ser parte además del Parlamento de Comunidades Autónomas de Malleko.

Hacemos un llamado a solidarizar y estar atento ante esta nueva arremetida represiva y judicial en contra de la comunidad Juan Ailla Varela de Kaillin.

Eestaremos detallando e informando....

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 07:38

Comunicado Público

Ante la condena a cinco años y un día para José Queipul Huaiquil, bajo las acusaciones del Ministerio Público y Juan Catrillanka, la Comunidad Mapuche Autónoma Temucuicui declara ante las comunidades, organizaciones y a la opinión pública lo que sigue:

1.- Con esta condena, queda de manifiesto el ensañamiento del Ministerio Público en contra de nuestra comunidad, particularmente en contra del peñi José Queipul, participando incluso el alto mando de las fuerzas represivas prestando testimonio y declaraciones.

2.- Además, existe también la utilización y aprovechamiento de problemas internos de nuestro sector Temucuicui, para buscar testigos y lograr dicha sentencia contra el peñi.

3.- Esta condena solo responde a decisiones Políticas, ya que no existían pruebas y el juicio estuvo marcado por declaraciones contradictorias, incluso del Propio alto mando de Carabineros y la PDI, quienes se presentaron con el único fin de mantener presos a nuestros hermanos.
4.- El resultado de las sentencias fueron absolución para Luis Tori Quidinao, y la condena de 5 años para José Queipul.

Wallmapuche Temucuicui
Comunidad Autónoma Temucuicui 15 de diciembre de 2009
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